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A.Kotti : le gouvernement Chahed n’a aucune stratégie

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Le député de Nidaa Tounes et membre de la commission de finances auprès de l’ARP, Abdelaziz Kotti a déclaré dans Midi Show de ce mercredi 2 novembre, que le gouvernement de Youssef Chahed n’a pas une stratégie de redressement économique.

Abdelaziz Kotti a indiqué que tout le monde sait que l’économie nationale a besoin d’un programme de salut qui mettra en œuvre un ensemble de mesures urgentes pour sauver le dinar, augmenter les réserves en devises et réduire le taux d’endettement.

Pour réaliser ces objectifs, notre invité a estimé que le gouvernement doit avoir une stratégie claire pour relancer la production ainsi que les secteurs qui rapportent les devises comme, le tourisme, les produits destinés à l’exportation comme le phosphate.
 
Kotti a suggéré également la privatisation partielle de quelques institutions et entreprises publiques et ce par le biais d’un dialogue avec l’UTICA.
Il a affirmé que le projet de loi de finances 2017, dans sa forme actuelle, est le projet le plus controversé depuis la révolution en soulignant que tous les membres de la commission des finances ont émis des réserves quant à plusieurs articles.

Selon lui, le projet de loi de finances n’apporte pas de solutions aux problèmes que connait l’économie nationale, dont la dépréciation du dinar et l’endettement. Il a ajouté que le gouvernement ne peut procéder des réformes sans moderniser l’administration et le système fiscal du pays.

   
Contre le report des majorations


Sur un autre plan, Abdelaziz Kotti a déclaré que les députés de Nidaa Tounes sont contre le report des majorations salariales au titre de 2017 et que le gouvernement doit trouver des solutions pour trouver d’autres sources pour alimenter les caisses de l’Etat.

Il a ajouté dans ce sens que le gouvernement doit négocier avec les avocats et médecins et les titulaires d’autres professions libérales pour trouver un compromis en ce qui concerne les charges fiscales.

Kotti a affirmé que la situation est critique et que la Tunisie a été contrainte de contracter un prêt de un milliards d’euros pour combler le déficit du budget de l’Etat de 2016.
 

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